Roy Lichtenstein
Roy Lichtenstein
Encore 4 mois : 3 juillet → 4 novembre 2013
À travers une sélection exceptionnelle de plus d’une centaine d’œuvres majeures, le Centre Pompidou présente la première rétrospective complète de l’œuvre de Roy Lichtenstein en France.
Cette exposition invite le visiteur à poser un nouveau regard sur cette figure emblématique du pop art américain en allant, précisément, « au-delà du pop » et à découvrir en lichtenstein l’un des premiers artistes postmodernes. de ses premières œuvres iconiques inspirées par les comics et la culture populaire des années 1960, aux travaux dialoguant avec les grands maîtres de la peinture moderne ou avec l’art classique, ce parcours éclaire les moments forts de la carrière d’un artiste phare de la seconde moitié du XXe siècle.
Roy Lichtenstein, Sunrise [lever de soleil], 1965 Huile et Magna sur toile — 91,4 × 172,7 cm Collection particulière © Estate of Roy Lichtenstein New York / ADAGP, Paris, 2013
Peintre pop, Roy Lichtenstein est aussi un véritable expérimentateur de matériaux, un inventeur d’icônes mais aussi de codes picturaux brouillant les lignes de partage entre figuration et abstraction, entre picturalité et objet tridimensionnel. Sa pratique précoce de la sculpture et de la céramique, ainsi que sa passion pour l’estampe, nourrissent et prolongent constamment son travail de peintre. Amateur érudit d’art moderne, fasciné notamment par Picasso, Matisse, Léger — qu’il cite à diverses reprises dans ses œuvres — Lichtenstein renoue, à la fin de sa vie, avec les genres traditionnels de la peinture classique : le nu, la nature morte, le paysage.
La force de l’art de Lichtenstein, c’est aussi, enfin, cette distance amusée, critique, mais jamais cynique qui lui est propre et qui le caractérise tout au long de sa carrière. Un aspect que l’exposition invite également à redécouvrir.
La présence renforcée de sculptures et de gravures distingue la présentation parisienne de celles de l’Art Institute de Chicago, de la National Gallery de Washington et de la Tate Modern de Londres. L’exposition proposée au Centre Pompidou dévoile l’exceptionnelle inventivité technique et artistique de Lichtenstein à travers un corpus d’œuvres pour la plupart encore jamais montrées en France.
Musée National De l'Armée Hôtel des Invalides à voir absolument !
J'ai visiter par hasard ce Musée et j'ai eu un vrai coup de coeur, pour ces splendeurs et l'histoire si bien expliquée !
Vous allez découvrir à travers mes photos ce musée que je vous encourage à voir !
L’hôtel des Invalides est un monument parisien dont la construction fut ordonnée par Louis XIV par l'édit royal du 24 février 1670, pour abriter les invalides de ses armées. Aujourd'hui, il accueille toujours des invalides, mais également plusieurs musées et une nécropole militaire.
Ce site est desservi par les stations de métro Invalides, Varenne et La Tour-Maubourg.
Histoire de l'Hôtel des Invalides
La création de l'Hôtel des Invalides sous le règne de Louis XIV
Le roi Louis XIV souhaitait comme ses prédécesseurs Henri II, Henri III, Henri IV, assurer aide et assistance aux soldats invalides de ses armées ; pour que « ceux qui ont exposé leur vie et prodigué leur sang pour la défense de la monarchie (…) passent le reste de leurs jours dans la tranquillité », dit l'édit royal de 1670. Néanmoins, il faut savoir qu'au-delà du geste humanitaire, Louis XIV a aussi des desseins parfaitement politiques. Ces invalides, issus pour la plupart de la guerre de Trente Ans, font mauvaises figures, traînant sur le pont Neuf, souvent mêlés aux rixes de rues, et la population se plaint de ce comportement. Le Roi reloge les invalides dans certaines abbayes en les imposant comme oblats, contribuant ainsi à renforcer les rangs du clergé, mais militaires comme religieux fuient cette solution, les premiers refusant une vie aussi stricte que celle de la vie monacale. De plus, Louis XIV ne cachant plus ses projets de conquête, il doit redorer l'image de son armée auprès de la population, mais aussi sa propre image aux yeux de ses soldats.
Situés dans la plaine de Grenelle, alors faubourg de Paris, les travaux des bâtiments principaux sont confiés à Libéral Bruant par Louvois.
Libéral Bruant, dont le projet est sélectionné par Louis XIV parmi les huit proposés, conçoit à l'âge de 36 ans une organisation en cinq cours, centrée sur la plus grande : la cour royale. Il reprend ainsi le plan de L'Escorial, le palais monastère de Philippe II d'Espagne, près de Madrid. Les travaux sont menés entre mars 1671 et février 1674, ce qui peut être qualifié de rapide grâce à l'aide que lui apportent Louvois et ses intendants, les trois frères Camus (les premiers pensionnaires sont hébergés dès octobre 1674 par Louis XIV en personne. Néanmoins, à cette date, la construction de l'église n'est pas encore commencée). La face arrière de la grande cour est cependant détruite moins d'un an après son achèvement, pour laisser place aux fondations du grand dôme.
L'église, initialement prévue par Bruant, butte sur la construction. Louvois, qui y voit l'occasion de mettre à l'écart l'un des protégés de son rival, Colbert, confie l'ouvrage à partir de mars 1676 à Jules Hardouin-Mansart qui travaille également aux pavillons d'entrée et aux infirmeries. La construction de l'édifice religieux dure près de trente ans et n'est achevée que le 28 août 1706, date de la remise des clés par l'architecte au Roi Soleil. Une longue construction qui prit un tournant à la mort de Colbert, dont les restrictions étouffaient la construction. Louvois le remplaça au ministère et ainsi, quadruple la mise de cent mille livres allouée à la construction du dôme par Colbert. Néanmoins, celui-ci se fait très présent sur le chantier et n'hésite pas à harceler les fournisseurs en pierre retardataires tel que Carel. Louvois fut particulièrement attaché aux Invalides, dans lequel il souhaitait d'ailleurs reposer à sa mort. Le 19 juillet 1691, il fut inhumé dans l'église, mais il n'aura malheureusement jamais vu la fin des travaux sur le dôme. Tragique histoire d'amour, car malgré tout, en 1699, son mausolée n'est toujours pas fini. On soupçonne madame de Maintenon, épouse morganatique du roi et vieille adversaire de Louvois, de retarder la construction. Ainsi, le 29 janvier 1699, le corps de Louvois quitte son Hôtel des Invalides. Néanmoins celui-ci reste présent par un joli jeu de mots: parmi les décorations d'armes, l'une nous présente étrangement un animal sortant des hautes herbes fixant la cour. En effet, d'ici le « loup voit ».
Le lieu devint alors une véritable promenade pour les Parisiens, se mêlant à la population militaire. Les cérémonies qui s'y dérouleront attireront là encore de nombreux spectateurs. Les Invalides resteront pour la monarchie l'objet de Louis XIV. Louis XV ne s'y rendra pas, et Louis XVI qu'à de rares occasions durant lesquelles il salua toujours la performance de cette institution. Autre invité illustre de l'époque monarchique, le tsar Pierre Ier de Russie s'y rendra en avril 1717.
Julien Creuset
http://www.slash.fr/fr/artistes/julien-creuzet/
Julien Creuzet a vécu en Martinique, carrefour des civilisations africaines, européennes et indiennes. De ces origines caribéennes découle une recherche identitaire récurrente dans ses œuvres.
Loin d’un propos anthropocentriste sa démarche intègre l’environnement animal et végétal, naturellement. Il revendique le syncrétisme qui l’anime, tissé de références aux cultes animistes, à la religion chrétienne, à l’identité française, etc. Jouant avec les clichés et les particularités de l’histoire créole, il y puise de quoi enrichir une démarche artistique qui a su s’émanciper de ses racines.
Ses dernières pièces sont devenues des ensembles, un monde archipélique composé de sculptures, d’installations, de vidéos qui dialoguent, qui s’expriment, qui s’invectivent sur des latitudes et des longitudes parfois différentes.
Art urbain, collage, dessin, film, installations, photographie, sculpture, techniques mixtes, vidéo
Thèmes
Abstraction, acoustique, actualité, art brut, assemblage / accumulation, autoportrait, bestiaire, conceptuel, condition humaine, croyances, culture, enfance, environnement, environnement urbain, frontières, histoire, humain, humanisme, identité, in situ, objets, symboles
NOVARO Maître verrier
NOVARO
Maître Verrier
C’est l’histoire d’un enfant du pays.
Descendant d’une famille d’italiens, Jean-Claude Novaro tient de son grand-père l’amour pour son village.
Comment a-t-il démarré sa carrière?
L'école, ce n'est pas ce qu'il préférait à 14 ans, il intègre la Verrerie de Biot où il est pris sous l’aile bienveillante de l’ingénieur et maître-verrier : Eloi Monod. Pleinement passionnée, il apprend vite et bien auprès de celui qu'il considère comme son père spirituel et il n’hésite pas à confier aujourd’hui que
"s’il n’y avait pas eu Monod, il n’y aurait pas Novaro !"
En 6 ans à peine, mon père, c’est sa fille Léa qui parle,
devient maître verrier. C'est incroyable! Pour atteindre ce degré de technique et de maîtrise,
il faut même au Meilleur, au moins 10 ans d'apprentissage.
Il décide pourtant de quitter Biot?
Souffleur de verre à l’imagination débordante, il décide alors d’aller se perfectionner à Paris.
Il y rencontre un espagnol et soudain, son monde prend forme, ou du moins, se colore. En fait jusque là,
il maîtrisait les techniques les plus compliquées mais ne réalisait pas des pièces qui lui ressemblaient.
Il fut un réel pionnier. Le verre coloré, ça ne se faisait pas à l'époque.
Et ça n'a été qu'un début dans sa longue liste d'innovation.
Naît alors, un style Novaro?
Après quelques échanges de poudres colorées, les premières pièces polychromes apparaissent. C'est à ce moment qu'il décide de rentrer à la maison afin de faire jaillir toute l’inspiration qu’offrent les couleurs de Biot. Le style Novaro est né ! Il prend de la maturité et dépose à l’Institut National de la Propriété Industrielle une vingtaine de techniques et de formes qui lui sont propres. On y trouve un savant mélange de couleur, l’incrustation de feuille d’or et d’argent et même un principe de fluorescence. On trouve alors toute une chronologie dans son travail. Les pièces de couleur, les plus connues sont ses poissons, puis il crée des vases et des lampes irisées. Ensuite, il y incruste des feuille d'or et rajoute donc une voire deux couche de verre par rapport aux pièces précédentes.
Novaro, c'est avant tout le soucis du détail?
Il faut savoir qu'il utilise les mêmes outils lorsqu'il travaille une petite pièce de 20cm ou une très grande comme ses bonhommes à taille humaine. En fait, ce qui intéresse vraiment mon père, c'est l'intérieur de l’œuvre. C'est pour cela qu'il reste sur des formes extérieures assez nobles, sensiblement similaires mais que tout son travail se concentre à l'intérieur. La superposition des couches de verre, des bulles, des feuilles d'or. Tout se crée dans un détail infime.
Une renommée internationale
Salon des Arts de Paris en 1994, Novaro part à la conquête du monde et il n’y aura pas d’exception. 2011 marque une nouvelle étape dans sa carrière. Un ambitieux projet le pousse à s’installer pendant au moins 3 ans aux Emirats Arabes Unis dans le but de créer une École. Entre sable et chaleur du désert, n’est-ce pas là l’essence même du verre ?
Pourquoi Novaro expose-t-il enfin à Biot?
Du fait qu'il parte à Dubaï, la ville de Biot propose enfin une exposition dans les murs de l’office du tourisme durant tout l’été. L'exposition se dit rétrospective, je préfère parler de ses dernières créations. C'est une manière de lui montrer toute sa reconnaissance et son admiration pour l’artiste qu’il est et pour la renommée qu’il a apportée à Biot tout au long de son parcours. L’exposition présente un panel représentatif de l’imagination et de la qualité de travail du maître verrier qu'il est depuis toujours.
Tout le talent de Biot dans une galerie
Toutankhamon
Toutânkhamon (né vers -1345, mort vers -1327) est le onzième pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). Selon les dernières études, il est le fils d'Akhénaton et de la propre sœur de ce dernier, dont l'identité est inconnue, mais baptisée Younger Lady, dont la momie est répertoriée KV35YL, et non le fils de Néfertiti, comme on pouvait le croire jusqu'à présent2. Manéthon l'appelle Chebres.
On ne sait pas pourquoi ce n'est pas directement lui qui succède à son père. Peut-être son trop jeune âge à l'époque, environ 9 ans (on trouve aussi 5 ou 6 ans), dans une période de troubles, de remises en cause des religions, de bouleversement des valeurs traditionnelles et de risque de guerre avec les Hittites. Il va régner jusqu'à l'âge de dix-huit ou dix-neuf ans (certains spécialistes comme, Marc Gabolde et Edward Frank Wente disent 20 ans). Son règne est situé entre les années -1336 /-1335 à -1327.
Pharaon obscur, Toutânkhamon doit sa célébrité à la découverte de sa sépulture par l'archéologue britannique Howard Carter le 4 novembre 1922 et au fabuleux trésor qu'elle recèle. La notoriété de la découverte augmenta grâce à une légende reprise par la presse de l'époque et faisant état d'une malédiction du pharaon.
Toutânkhamon naît en l'an XII du règne d'Akhénaton à Thèbes ou à Akhetaton, où il grandit dans le cercle de la famille royale. Toutânkhaton, son nom de naissance, signifie « L'image vivante d'Aton », c'est-à-dire la réincarnation terrestre du dieu.
Comme beaucoup de souverains de l'Égypte antique, sa filiation est restée longtemps obscure. Sa mère était-elle une simple concubine du harem royal, ou s'agissait-il de la Grande veuve royale Tiyi, de la mystérieuse épouse secondaire Kiya, ou encore de la sublime reine Néfertiti ?
De récentes études semblent avoir apporté une réponse définitive à ces questions. Selon Zahi Hawass, responsable des antiquités égyptiennes au musée du Caire, dont les travaux sont parus dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) du 17 février 2010, la mère du pharaon ne serait autre que la propre sœur de son père7. Les chercheurs se sont appuyés sur plusieurs méthodes dont la radiologie et l'analyse ADN effectuée sur seize momies dont onze, y compris celle de Toutânkhamon, étaient supposées être membres de la famille royale.
Ces travaux conduits de 2007 à 2009 visaient à déterminer les liens de parenté des momies et l'existence de caractéristiques pathologiques héréditaires chez Toutânkhamon. Ils ont permis d'identifier le père du pharaon comme étant Akhénaton. Les deux momies partagent plusieurs caractéristiques morphologiques uniques et ont le même groupe sanguin. Les auteurs de cette recherche ont aussi déterminé que la mère du jeune pharaon n'était pas Néfertiti, mais une épouse secondaire surnommée Younger Lady, dont la momie est répertoriée KV35YL et qui était la propre sœur d'Akhénaton. L'analyse génétique montre en effet une consanguinité entre les parents, le mariage entre frère et sœur étant commun dans la famille royale. Cette pratique de l'Égypte des pharaons est liée à la mythologie8.
Mais qui était la Younger Lady ? Les seules sœurs connues d'Akhénaton sont Satamon, Iset, Henouttaneb et Nebetâh. Les trois premières ayant épousé leur père, Amenhotep III, Nebetâh serait alors la Younger Lady, et donc la mère de Toutânkhamon.
Les origines de Toutânkhamon restent néanmoins très obscures, d'autant plus que durant le règne d'Horemheb, un de ses successeurs, son nom et celui des souverains amarniens sont effacés.
Vincent Mauger
Vincent Mauger, des abscisses désordonnées
© Vincent Mauger
Hospitalités
Micro Onde, centre d’art de l’Onde
Dans 2 jours : Samedi 1 juin 2013 à 11:30
VINCENT MAUGER, DES ABSCISSES DÉSORDONNÉES
Au cœur du bâtiment de l’Onde, l’agencement sculptural proposé par Vincent Mauger renverse les perceptions qu’on a des lieux et de l’espace et les met sous tension. À partir d’une compilation d’œuvres autonomes, de nouvelles productions et d’œuvres conçues in situ, l’artiste dessine les contours d’un nouvel environnement où le matériau est amplifié dans de fascinants volumes. L’accumulation ou l’enchevêtrement d’un même élément brisé, scié, découpé, crée un rythme inattendu qui joue de vides et de pleins où le regard et le positionnement physique du spectateur est central pour appréhender l’œuvre.
Toute la poésie de Mauger réside dans une ambivalence matérielle : ses lourdes sculptures façonnées par la main et l’outil renvoient toujours à une esthétique de l’instable et de la fragilité.
RENDEZ-VOUS
• 10h : Rdv à l’entrée principale du RER C station Invalides. RER C direction Versailles Château Rive Gauche. Interventions & performances de Dector et Dupuy dans le temps du parcours.
• 11h30 : Rdv à Micro-Onde, centre d’art de l’Onde pour la visite de l’exposition de Vincent Mauger des abscisses désordonnées.
• 12h30 : Déjeuner au café de l’Onde.
Dans le cadre de :
Hospitalités — 31 lieux d’art contemporain
Exposition 25 mai → 6 juillet
Hospitalité est un événement d’art contemporain biennal, organisé par le réseau Tram à travers l’Île-de-France. La quatrième édition de cette importante manifestation explore notamment les questions liées au déplacement, aux territoires et aux réseaux. Elle esquisse aussi une nouvelle cartographie de l’Île-de-France, affirmant ainsi sa dimension métropolitaine.
8 bis, avenue Louis Bréguet
78140 Vélizy-Villacoublay
T. 01 34 58 19 92 — F. 01 34 58 03 36
Site officiel : lien externe http://www.londe.fr/
Horaires
Du mardi au vendredi de 13h à 19h
Le samedi de 10h à 16h
Les soirs de spectacles, ouverture 1h avant la représentation, lien externe
http://www.slash.fr/fr/lieux/micro-onde
Art avec des plumes d'oiseaux Chris Maynard
Art avec des plumes d’oiseaux, Chris Maynard
L’artiste américain Chris Maynard à utilisé des plumes d’oiseaux pour les transformer en véritables œuvres d’art dans sa série de sculptures sur plumes intitulée « Feather Dioramas ».
Cet artiste singulier a dû user de différente techniques pour parvenir à découper sur de véritables plumes ces silhouettes de paon et autres colombes prenant leur envol.
Son travail a nécessité l’utilisation d’instruments de chirurgie pour détourer ces dessins au pochoir et ainsi les recomposer de façon poétique et originale.
Vous pouvez découvrir son portfolio sur son site : chrismaynard.see.me
Crédit Photo : Chris Maynard
Sciences et Fictions
Tom Bénard, Sans titre, 2012Maquette, Impression 3D — Dimensions variables Courtesy of the artist & Galerie de Roussan, Paris
Sciences et Fictions
Commence aujourd’hui : 16 mai → 15 juin 2013
L’exposition Sciences et Fictions est une réflexion sur le partage des connaissances entre deux mondes réputés opposés, ceux des sciences modernes et des fictions narratives qui s’en inspirent, ainsi que sur le passage des constructions imaginaires de l’un à l’autre.
Onze artistes ont décliné ce thème pour huit œuvres montrées à la galerie de Roussan qui adoptent des formes très diverses : installation, vidéo, sculptures ou livres, illustrés ou non. Les propositions peuvent être une exploration futurologique de notre présent, la mise en perspective à partir de références littéraires des changements de nos sociétés et de nos aspirations, l’extrapolation à partir des outils qui constituent notre environnement technologique de dystopies littéraires ou le voyage dans un monde humain rendu neutre et prêt à être réinvesti selon nos désirs.
Dans Cyborgs dans la brume, à la fois document et fiction vidéo, Gwenola Wagon etStéphane Degoutin vont à la découverte d’un territoire géographique et sociétal, scientifique et technologique, réel et imaginaire qui extrapole les fictions devenues notre réalité. Cette cartographie au scalpel d’une rue de Seine Saint-Denis révèle à la fois les industries cachées dans des bâtiments désincarnés et anonymes, la trame hétéroclite des populations qui l’occupent ou de mystérieux chercheurs transhumanistes qui mettent en œuvre un saut anthropologique forcé par la technologie. La machine, symbole éminent des sciences modernes, est partout, la ville est elle-même devenue une grande machinerie dans laquelle quelques humains cherchent encore frénétiquement la transcendance.
La sculpture de Tom Bénard fait également référence au Transhumanisme. Retournant leur proposition de modification de l’humain par la machine, c’est ici l’organique qui prend le dessus. Le bâtiment qu’il a conçu est comme une entité matricielle dans laquelle les humains joueraient le rôle d’organes en même temps qu’ils y sont protégés. Il s’agit donc d’un organisme dans lequel on peut différencier des parties mais qui, isolées, n’ont aucun sens. Il en a fait une maquette à l’aide d’une imprimante tridimensionnelle, elle-même sorte de « machine à répliquer » semblant issue de la science-fiction, actuellement source de spéculations, le fantasme de duplication par synthétisation de tout objet par quiconque, mettant fin à l’industrialisation.
Marion Laval-Jantet et Jean-Sébastien Guiliani créent, dans leur bande dessinéeFreepolis, une histoire se déroulant en Afrique équatoriale dans un monde futur où la puissance des plantes comme pharmacopée est devenue un enjeu majeur. Sorte de monde d’après le Seed Vault du Svalbard, cette « chambre forte mondiale de graines » issues de toutes les agricultures terriennes ultra sécurisée, dont le but reste énigmatique sauf en prévision d’une catastrophe majeure. C’est aussi l’occasion d’interroger les relations que nos sociétés rationalisantes et scientistes entretiennent avec les cultures qui comptent l’invisible comme partie de leur monde tangible et qui ont développé des rituels initiatiques pour y accéder, notamment à l’aide de psychotropes naturels rares, en l’occurrence, une orchidée.
C’est à la mesurabilité de notre monde que s’intéressent Lily Hibberd et David Guez. Celle-ci transforme un morceau de bois trouvé dans son jardin en sculpture de bronze. Mètre-étalon d’un genre nouveau, mesure de la nécessité intérieure, qui est pur et libre désir ; c’est aussi un objet fantasque : mètre mais partagé en segments de six centimètres, géométrie précise et absurde à la fois. Pataphysique duchampienne, bien sûr, et également réminiscence des heures passées par l’artiste au Musée des Arts et Métiers dans l’hermétisme d’expériences, désuètes par les outils d’époque et d’autant plus fascinantes dans leur dextérité à déployer un décodage ( un codage ? ) du monde physique.
David Guez s’interroge aussi sur la tangibilité de la mesure quand on passe du kilo octet — la mesure du monde numérique — aux étalons historiques, et envisage la réification de la dématérialisation par l’informatique dans des objets artistiques qui offrent un pont conceptuel entre le virtuel et le matériel.
Avec 84 Doors, Baden Pailthorpe expérimente la confusion et la perte de signification à travers le concept de novlangue. Google Translate est utilisé pour traduire des occurrences du roman 1984 de George Orwell, dans les 58 langues proposées à la traduction puis à nouveau en anglais, faisant apparaître les erreurs et équivoques que cette tentative algorithmique de traduction globale et automatisée produit. En retour, l’artiste rend visible dans un étrange diagramme l’effet artistique qu’il a lui-même produit en appliquant ce processus au premier paragraphe du roman, qui devient aussi un nouveau livre, relecture absurde du texte original.
C’est également une référence littéraire qui est à la source de la Stèle de Sandra Aubryet Sébastien Bourg, puisque l’inscription sur cette plaque de granit est la dernière phrase d’une nouvelle des Chroniques martiennes de Ray Bradbury — la planète leur appartenait mais « que signifiait exactement de posséder un monde ? ». Les artistes semblent à la fois poser la fin des mondes quand on les explore dans une manière de pierre tombale et expliciter que le temps de l’entendement est beaucoup trop long pour être compatible avec la frénésie de l’exploration.
Ludovic Duchateau propose une œuvre multiforme puisqu’il s’agit à la fois d’une installation composée d’objets construits — des valises contenant des objets à manipuler — et d’un lieu où les utiliser, de performances participatives auxquelles sont conviés les spectateurs, et de photographies. Chaque samedi, il propose sur rendez-vous d’explorer un monde que nous construirons nous-mêmes avec ces objets qu’il souhaitait « les plus transparents possibles, comme un écran » pour mieux y déployer notre imaginaire enfin débarrassé de toutes les strates de fictions additionnelles qui ne nous appartiennent pas en propre. Comme un jeu pour des adultes qui jouent sans plus connaître les règles, une boîte de constructions archétypales pour compositions abyssales.
L’exposition Sciences et Fictions fait partie d’un projet de recherche du département Art plastiques de l’Université Paris 8 ; il est soutenu par le Labex Arts-H2H. Il se compose cette année de cette exposition et d’une journée de colloque à la Gaîté Lyrique, le 21 mai.
Manuela de Barros
Vernissage Jeudi 16 mai 18:00 → 21:00
10, rue Jouye-Rouve
75020 Paris
LIEN EXTERNE
Belleville
Pyrénées
Horaires
Du mardi au samedi de 14h à 19h Et sur rendez-vous
Exposition MURANO
MURANO
UNE EXPOSITION INEDITE DU 27 MARS AU 28 JUILLET 2013
FRAGILE – MURANO
CHEFS-D’ŒUVRE DE VERRE DE LA RENAISSANCE AU XXIe SIECLE
Après Canaletto, le musée Maillol prolonge le séjour à Venise. C’est en 1453, que les verriers vénitiens développent une technique du verre qui permet un rendu de la matière fine et claire (cristallo) telle qu’on la connaît aujourd’hui. De chefs-d’œuvre en brevets, ils sont les acteurs et les témoins de six siècles d’histoire.
Deux cents œuvres sont présentées : de la coupe nuptiale en lattimo décorée d’émaux raffinés et miroirs audacieux du XVIe siècle, aux coupes gravées à la pointe de diamant du XVIIe, aux curieux meubles de verre et aux lustres fous des XVIIIe et XIXe siècles, à l’Art nouveau et aux objets du design, véritables signes sociaux de leur époque, jusqu’aux installations des grands artistes contemporains tels que Jean Arp, César, Jean-Michel Othoniel, Jan Fabre, Maria Grazia Rozin, Mona Hatoum et d’autres.
Sous le haut patronage de la Ville de Venise, avec la participation des Surintendances des musées de Venise, Rome, Naples, Florence et Milan, du Victoria and Albert Museum de Londres, du National Museum et du Museum of Decorative Arts de Prague, du Stiftung Museum Kunstpalast de Düsseldorf, du Kunstsammlungen der Veste Coburg de Cobourg, du Musée des Arts Décoratifs Paris, du Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, du Petit Palais, des plus importantes collections particulières internationales et des artistes contemporains.
LIEN EXTERNE
Carlos Bétancourt
Quentin Shih, Dior Wuhan H., 2012Digital Chromogenic Print — 111 × 190.5 cm — Edition of 8Courtesy of the artist & Inception Gallery, Paris
Quentin Shih, Carlos Bétancourt, Marcus Lyon, Miguel Angel Sanchez
Encore 19 jours : 9 mai → 1 juin 2013
Carlos Betancourt est né et a grandi à San Juan, Puerto Rico. En 1981, il s’est installé à Miami Beach, en Floride. L’œuvre de Betancourt fait partie de plusieurs collections publiques — le Metropolitan Museum of Art de New York, la Galerie Smithsonian National Portrait à Washington, DC, le Miami Art Muséum, le San Antonio Museum of Art, au Texas, etc.
Il a reçu plusieurs prix et bourses, y compris le Florida Department de l’Etat du Millénaire Prix de reconnaissance culturelle, une dotation Nationale pour la subvention des arts et la bourse du Miami Beach Conseil des arts. Il a été commissionné pour créer des œuvres d’art pour divers lieux publics. Betancourt est co-fondateur du projet 801, un studio centre d’art qui offre un espace pour des artistes visuels basés à Miami.
Marcus Lyon, né en 1965, est un artiste britannique. Ses travaux et publications font partie de collections privées et internationales — l’Art Institute of Chicago, le Conseil des Arts de Grande-Bretagne. Son travail a été exposé à l’étranger dans plus de 85 manifestations. Au cours de vingt-cinq ans de carrière, acclamé par la critique, il s’est construit une réputation comme portraitiste. Il a photographié de nombreuses personnalités publiques et notamment la reine Elizabeth II, Bill Nighy et les quatre derniers premiers ministres britanniques. Lyon a remporté de nombreux prix pour son travail — la médaille d’or B&H, Photographe Agfa de l’année, une nomination au Prix Pictet, une nomination d’argent de D&AD et cinq prix AOP.
Ses premiers travaux ont porté sur la question sociale à la suite d’un reportage. Il a réalisé de nombreux travaux autour des sujets comme le sport pour les personnes handicapées et les classes les plus défavorisées des pays en voie de développement avec un accent particulier sur les enfants des rues et le travail manuel. Au début du XXIe siècle, son travail a changé du micro au macro avec la formation à grande échelle des séries BRIC etEXODUS « explorations de l’expansion urbaine et la migration dans le monde moderne ». Ces dernières années, Marcus a entrepris d’importantes commissions de collaboration produisant des images à grande échelle dans le domaine de la science et de l’art.
Quentin Shih, de son vrai nom Shi Xiaofan, est un photographe chinois autodidacte qui partage son temps entre New York et Pékin. Quentin Shih réalise ses premiers clichés durant ses études universitaires. Une fois son diplôme obtenu, l’artiste s’installe à Pékin et démarre sa carrière en tant que photographe professionnel. De 2000 à 2002, il participe à de nombreuses expositions en Chine et aux Etats-Unis et commence à s’intéresser de très près et avec beaucoup de talent à la photographie publicitaire ainsi qu’à la photographie de mode. En 2008, Quentin Shih est sélectionné par Christian Dior pour participer à l’exposition Dior et les artistes contemporains chinois, au Centre d’art contemporain de Ullens à Pékin, à l’occasion des 40 ans de la maison. Depuis, Quentin Shih collabore étroitement avec la maison de couture Christian Dior, pour qui il met en scène, à travers ses séries, les nouvelles collections de la maison. Il travaille également avec d’autres grandes marques pour la publicité et la mode — Adidas, Sony Ericsson,IBM, Yahoo, McDonald’s, Nokia, Siemens, LG, Vogue, Harper’s Bazaar and Esquire, etc. The Stranger in The Glass Box et Shanghai dreamers.
Fruit d’un travail de collaboration avec la maison Dior, ses photographies sont la rencontre entre l’élégance française des années 1970/80 et la Chine puritaine. Quentin Shih a réussi à créer son propre langage et concentre son travail sur la relation entre les peuples, l’interaction entre la culture chinoise et la culture occidentale. Ces thèmes sont traités avec une certaine dérision et ses photographies, tirées en grand format, sont remarquables.
Miguel Angel Sanchez cherche à capter les instants de vie des gens qu’il rencontre au fil de ses voyages et aime notamment photographier les personnages de la rue, après avoir partagé un moment avec eux. Ancien photographe publicitaire à Madrid, il décide il y a deux ans de s’installer au Caire où il commence un nouveau travail plus personnel dans son propre studio photo. L’artiste est né à Madrid en 1977. Diplômé en sculpture, il est primé par la Communauté de Madrid pour son travail documentaire photographique.
Dans son travail, l’artiste se concentre essentiellement sur la lumière afin de recréer le clair-obscur semblable aux peintures espagnoles et italiennes du XVIIe siècle de Ribera ou du Caravage. De cette tradition ancestrale, il a repris les codes. Il peut en effet passer plusieurs jours avant de finaliser une prise de vue. Cette longue durée du processus de création est un véritable choix de l’artiste ; elle s’apparente à ce que pouvaient ressentir les peintres d’alors. On retrouve aussi dans ses images le contraste très net entre les parties sombres et claires, ce qui permet d’augmenter la tension dramatique et de donner davantage de relief au personnage. Il s’en dégage une sensation de proximité entre le personnage et le spectateur.
http://www.slash.fr/fr/lieux/inception-gallery - Lien externe -
37, rue de Poitou
75003 Paris
T. 01 77 16 68 07 — F. 01 42 74 37 16
Saint-Sébastien – Froissart
Horaires
Du mardi au samedi de 11h à 19h
Poupée de collection.... je précise quelles sont exposées ici pour leurs beauté , mais non vendus !
Robert Lovejoy
http://www.robertlovejoy.com/
Absurdité et humour des peintures de Robert Lovejoy au nom prédestiné..
Precorded Universe
Mathias Delplanque, La Plinthe (OS . 034), Optical Sound, 2008Couverture de CD© Black Sifichi
Prerecorded Universe
Commence le 19 avril → 6 juillet 2013
Brion Gysin, père de la Dreamachine, découvreur du cut-up, pionnier de la sound-poetry, a collaboré avec des créateurs et musiciens tout au long de sa vie, générant une œuvre complexe, expérimentale et protéiforme. Les outils du cut-up et des permutations viennent effacer le Verbe et ainsi remettre en question la sujétion aux imageries du contrôle dominant. Le son, la musique, permettent un accès plus direct, plus libre, à l’individu. Gysin maitrise les inventions techniques et les pratiques physiques pour reconfigurer son « mind » — esprit, connaissances et conscience de soi et du monde, réflexion. Il est encore un maître à penser pour de nombreux inventeurs culturels.
Prerecorded Universe, dont le titre évoque les cut-ups faits de bandes magnétiques, métaphores d’un monde préenregistré, que l’on peut découper, ré-assembler ou brouiller, présente des créations récentes d’artistes qui réactualisent l’investissement de Gysin à contester une réalité. Les perceptions sensorielles du temps et de l’espace y sont mises à mal, déjouées et recomposées. Des performances, une édition, une émission radio viennent apporter des alternatives à l’exposition et enrichissent ainsi son répertoire de formes, ses desseins et s’infiltrent vers d’autres publics.
Cette enquête expose, à la façon d’un sample, des filiations où se croisent le poète spoken word Black Sifichi, les musiciens Mathias Delplanque et Ramuntcho Matta, les artistes Pierre Beloüin, Fouad Bouchoucha, P. Nicolas Ledoux, les vidéastes Eric et Marc Hurtado, la compositrice-plasticienne Myriam El Haïk, les étudiants de l’ENSAPC et de l’école de Kaywon en Corée ou encore de nombreux groupes rocks, industriels, alternatifs.
20, rue Louise Weiss
75013 Paris
T. 01 43 38 49 65
Bibliothèque François Mitterrand
Chevaleret
Horaires
Du mercredi au samedi de 13h à 19h